Planete
30 juin 2014

La Banque mondiale affirme ce qu’Ecosystem dit depuis 20 ans

Une étude récemment publiée par la Banque Mondiale fait la démonstration que la lutte contre les changements climatiques a des bénéfices socioéconomiques majeurs. La mise en place de politiques pro-environnementales améliorerait les performances économiques, créerait des emplois, sécuriserait la croissance, augmenterait la compétitivité en plus de sauver des vies et de ralentir les changements climatiques.

Pour le président fondateur d’Ecosystem, André Rochette, ce n’est pas une surprise. « Ça fait 20 ans qu’on fait grossir une entreprise qui vit du principe que l’environnement est bon pour l’économie », a-t-il lancé.

Si pour lui, l’étude n’annonce rien de nouveau, les chiffres qui l’appuient sont toutefois les bienvenus. Selon l’étude, si des politiques visant la réduction des émissions polluantes étaient adoptées globalement, ce n’est pas moins de 1800 milliards à 2600 milliards de dollars qui s’ajouteraient au PIB annuel mondial en 2030. On éviterait aussi l’émission de 8,5 milliards de tonnes métriques de CO2. Ces chiffres, émis par la haute sphère économique mondiale, crédibilisent davantage le discours d’Ecosystem quant à la performance économique de nos projets d’efficacité énergétique.

Pour André Rochette, l’étude a un autre point fort : l’efficacité énergétique des bâtiments y est considérée comme aussi importante que les mesures en matière de transport ou d’efficacité énergétique industrielle. « C’est une idée qui a fait son chemin, c’est la suite du travail mené par des organisations comme le Rocky Mountain Institute qui font depuis longtemps la promotion du potentiel économique de l’efficacité énergétique des bâtiments », a-t-il souligné.

Que la Banque Mondiale fasse état d’une telle étude est une chose. Faut-il encore que les gouvernements en prennent acte et agissent. « Quand l’environnement deviendra une priorité des citoyens, ça deviendra une priorité des gouvernements », pense le président d’Ecosystem.

« Les changements climatiques représentent un risque majeur pour la stabilité économique globale », prévient Jim Yong Kim, président de la Banque Mondiale. « Mais on peut contrer ce risque. À la Banque Mondiale, nous croyons que c’est possible de réduire les émissions polluantes, de créer des emplois et des opportunités économiques », ajoute-t-il. Chez Ecosystem, nous avons compris cela depuis 20 ans et nous travaillons quotidiennement à innover dans ce créneau porteur et de plus en plus fédérateur.

À lire : un article en français au sujet de l’étude.

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