Le 3 mai dernier, la Chaire Énergie – HEC Montréal organisait la conférence Sobriété Énergétique : Réduire la consommation au Québec comme levier économique. Dès les premières minutes, l’animateur de l’évènement, Pierre-Olivier Pineau brosse un portrait sombre de la productivité énergétique au Québec. « La bonne nouvelle, c’est qu’il y a beaucoup de place à l’amélioration! » ajoute-t’il.
Parmi les façons d’y arriver, le fondateur d’Ecosystem Andre Rochette, ing. souligne l’importance de briser les silos. Entre les départements (opérations, finances, environnement), entre les budgets et entre les objectifs. Que ce soit dans le secteur commercial, industriel ou institutionnel, un remplacement d’équipement/ maintien d’actifs est l’occasion idéale de prendre un pas de recul et de réfléchir au projet énergétique autrement. De plus, changer la manière dont l’appel d’offre est lancé, pour mettre le focus sur les résultats attendus du projet et non les produits à remplacer, c’est-à-dire lancer un appel de solutions, favorise la créativité des ingénieurs et encourage le marché à innover pour y arriver. Et maintenant, plus que jamais, est l’occasion de profiter des nombreux leviers financiers disponibles au Québec, avant que ceux-ci ne laissent place à une réglementation plus sévère comme on le voit ailleurs en Amérique du Nord, à New York notamment.
L’autre bonne nouvelle, c’est que les technologies existent comme le soulevait Andrée-Anne De Gagné, raison de plus de passer à l’action! Si l’on se fie à ce qui se fait ailleurs, la sobriété énergétique passe souvent par un cadre réglementaire plus stricte ou une tarification de l’énergie adaptée. C’est ce que propose Sylvain Audette en suggérant la tarification comme incitatif aux bonnes idées. Enfin, l’efficacité énergétique vue par d’Hydro-Québec ainsi que l’importance de l’évaluation éco-énergétique des bâtiments résidentiels étaient également présentés.
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