Montreal Quebec Canada
22 novembre 2023

On parle du Manifeste sur la décarbonation des bâtiments du Québec dans Constructo 

Le conseil québécois des entreprises en efficacité énergétique (CQ3E), dont Ecosystem est une entreprise membre, a lancé récemment son Manifeste sur la décarbonation des bâtiments du Québec. Le journal Constructo (qui s’adresse aux professionnels de la construction du Québec) s’est entretenu avec le président du CQ3E, François Dussault, de même qu’avec le fondateur d’Ecosystem André Rochette. L’article écrit par Roxanne Caron est disponible en intégralité ici. Nous vous en présentons un extrait ci-dessous. 

Un manifeste pour la décarbonation des bâtiments 

Comment réussir une transition énergétique complète du secteur des bâtiments d’ici 2050 ? Le Conseil québécois des entreprises en efficacité énergétique (CQ3E), regroupant 24 entreprises, propose des actions concrètes pour y parvenir. 

Ces actions sont rassemblées dans le Manifeste pour la décarbonation des bâtiments du Québec (PDF), publié en août dernier. Ce manifeste, dont les démarches se sont étirées sur près de huit mois, a été savamment réfléchi par un comité de rédaction composé de dix différents acteurs de l’industrie, membres du CQ3E : entrepreneurs, gestionnaires d’immeubles, firmes de construction, firmes d’ingénierie et fournisseurs de produits électriques, etc. « Le dominateur commun du CQ3E, c’est d’être une association de fournisseurs. Nos clients ne font pas partie de l’association : c’est plutôt notre auditoire », précise son président, François Dussault, également conseiller stratégique en efficacité énergétique chez Ambioner. 

Réduction de la consommation 

Alors que les bâtiments commerciaux et institutionnels sont la source de près de 10 pour cent des émissions de gaz à effet de serre (GES) au Québec, l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050 dans ce secteur repose sur trois piliers indissociables les uns des autres : la réduction de la consommation, l’électrification judicieuse et la gestion de la demande de puissance. Pour chacun de ceux-ci, un total de 17 recommandations sont émises et s’adressent à divers publics cibles. On souhaite notamment attirer l’attention du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs afin qu’ils contribuent à la réduction de la consommation d’électricité. 

Le CQ3E recommande donc, entre autres, d’exiger des seuils maximums d’intensité énergétique (kWh/m2) et des taux maximums d’émission de GES par bâtiment. « Sur le plan de la réglementation, il faudrait être beaucoup plus sévère là-dessus. Cette recommandation serait une approche plus coercitive, qui passerait par la législation », indique le président du CQ3E. La réduction des besoins à la source peut entre autres passer par la récupération de l’énergie perdue dans les bâtiments, l’optimisation du contrôle des horaires de fonctionnement ou le stockage d’énergie. Il s’agit en fait de chercher des opportunités pour mieux gérer l’énergie en ce qui concerne le bâtiment avant de penser à l’électrification. « On parle souvent des technologies mécaniques parce qu’il s’agit des solutions les plus courantes, mais l’amélioration de l’enveloppe des bâtiments existants doit sérieusement être davantage envisagée », ajoute cependant François Dussault. 

Revoir l’électrification 

Ce manifeste concerne aussi les donneurs d’ouvrage. Pour participer à une électrification judicieuse, les propriétaires doivent améliorer leur compréhension de l’énergie. Il est ainsi recommandé de développer la littératie et les compétences des gestionnaires immobiliers, des entrepreneurs, des professionnels de la construction et des techniciens d’entretien sur les technologies de thermopompes et les meilleures pratiques d’installation, d’opération et d’entretien. « Notre or au Québec c’est l’électricité et on va le gaspiller à se chauffer avec les plinthes électriques. On ne devrait pas faire ça quand il y a des façons plus efficaces de se chauffer et de garder ces ressources pour les valoriser ailleurs », fait valoir André Rochette, fondateur d’Ecosystem, une entreprise spécialisée en efficacité énergétique et membre du CQ3E. 

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