Lors d’un événement organisé par l’entreprise multimédia Biznow à New York en juin dernier, des leaders de l’immobilier et du développement durable ont encouragé les participants à prendre des mesures concrètes pour réduire les émissions de GES de leurs bâtiments avant l’échéance de 2025 fixée par une nouvelle loi municipale.
« 2025, ça peut sembler loin, a rappelé Samuel Man, conseiller pour le bureau du développement durable du maire, mais planifier et mettre en œuvre des projets d’électrification demande beaucoup de temps. »
Certaines incertitudes subsistent autour de la nouvelle loi. Zach Steinberg, du Real Estate Board of New York, a souligné qu’il y avait encore une certaine confusion autour des éléments de conformités prévus par la loi. Hannah Bronfman, directrice des bâtiments durables pour la firme de consultants CodeGreen, a aussi noté que des enjeux de financement rendent la décarbonation difficile.
D’autres d’éléments sont par ailleurs connus. « Les dates et les objectifs des amendes créent de la certitude, a rappelé Michael Gilbert, directeur de l’énergie et du développement durable pour le développeur immobilier Fairstead. Les amendes peuvent être modélisées pour connaître le coût réel de l’inaction. »
Pour Adam Shelly, directeur en développement de projets chez Ecosystem, « certaines décisions sont financières, d’autres techniques, L’un des avantages de la décarbonation est évidemment financier. Le coût de remplacement d’un système se rentabilise vite si l’on tient compte de toutes les pénalités et des frais d’exploitation liés à l’entretien de chaudières au gaz naturel. »
En substance, les bâtiments doivent convertir 80 % de leur charge de chauffage actuellement assurée par des combustibles fossiles. C’est pourquoi, toujours selon Adam Shelly, « il faut commencer à installer des thermopompes », citant comme exemple un projet d’Ecosystem en cours d’implantation dans un immeuble multirésidentiel de New York.
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